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Elections aux URPS du 31 mars au 7 avril (modification du 9 avril)
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Epidémie : préserver l’accès aux soins pour nos patients
La participation de la MPR a été forte au cours des vagues précédentes avec la création de filières spécifiques, le montage de SRPR COVID, les équipes mobiles et cellules d’aide à l’orientation. Au cours de la première vague toutes nos activités de soins et de suivi des personnes handicapées ont quasiment été suspendues que ce soit en hospitalisation, en ambulatoire ou à domicile, quel que soit le secteur d’exercice. L’impact en libéral a également été majeur comme l’a montré l’enquête de Georges de Korvin. La situation d’aujourd’hui est heureusement très différente.
Nous avons constaté l’impact extrêmement délétère à la fois en termes de perte fonctionnelle, de morbidité et de mortalité de la quasi-fermeture de toutes les activités de soins et de suivis des cohortes de personnes en situation de handicap temporaire ou chronique au cours de la première vague. Ce constat s’est fait dans tous les secteurs de soins aigus, en SSR, en ville et en secteur médico-social.
De nombreux services de MPR ont perdu des lits et/ou des capacités d’accueil par manque d’infirmières et de personnel soignant. Ceci nous laisse très peu de marge pour équilibrer les activités entre les malades « COVID+ » et « COVID- ».
Le flux de patients atteints d’AVC, de traumatisme crânien ou de lésions médullaires, entre autres profils requérant la réadaptation avec un suivi au long cours s’ajoute aux séquelles de l’arrêt des soins lors de la première vague. Il est impératif de maintenir un niveau élevé d’activités pour les patients « COVID – ».
La MPR participe pleinement à l’effort global pour la prise en charge des patients COVID comme pendant les vagues précédentes avec une variabilité d’organisation qui se joue à l’échelon local du fait des tailles très variables des structures où nous exerçons et de situations de ressources humaines très hétérogènes d’un site, d’un territoire, d’une région à l’autre.
Le SYFMER insiste pour que les activités de soins et de suivi des personnes en situation de handicap ou à risque de l’être puissent être maintenues à un niveau qui tient compte du degré d’urgence pour leur prise en charge, basé sur des recommandations nationales et internationales sur la priorisation de soins en période de pandémie. Voir le Communiqué des professionnels libéraux
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Nouveautés sur le financement de la toxine botulique
Les restes à charge trop importants pour les patients qui payent en partie le tarif journalier de prestation (TJP) en Hôpital de jour ont fait réintroduire les forfaits SE 5 et SE 6 pour la toxine botulique, pourtant réservée à l’usage hospitalier.
Le diaporama du SYFMER est sous ce lien La dia 17 résume les choix.
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Réformes de la gouvernance et de l’attractivité
Deux ordonnances récentes (ici et ici) relatives à la médicalisation de la gouvernance des hôpitaux et à l’attractivité ont suscité des réactions vives de la part des syndicats de praticiens hospitaliers. Ils accusent les pouvoirs publics de rester en retrait par rapport aux propositions du rapport Claris quant au poids des commissions médicales et à leur association aux processus de décision.
Quelques réactions ci-dessous.
Alliance Hôpital – APH et Jeunes médecins – SNPHARe
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Le poisson du premier avril: dépêche HOSPIMANIA ici
Jean-Pascal Devailly, président du SYFMER https://www.syfmer.org/
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