Chère et cher collègue
La nouvelle Convention a été signée mais de nombreuses questions restent sans réponse. Nous publions ci-dessous un résumé et une
analyse critique de la convention par Georges de Korvin sous ce lien, ainsi qu’une
fiche de synthèse des nouvelles cotations réalisée par Florence Doury-Panchout.
Une nouvelle convention en juin, beaucoup d’incertitudes à la rentrée... Par Georges de Korvin, Président honoraire du SYFMER
Lire sous ce lien l’analyse critique de la Convention
Signée en juin après de longues péripéties, la nouvelle convention médicale représente un pas en avant pour la MPR, malgré son goût d’inachevé. Notre spécialité a été mise en avant, elle dispose d’une consultation de base spécifique (35 €, 40€ si lettre au MT), d’un accès à la consultation CCE (60 €) pour les enfants à pathologie ou handicap lourd et du cumul consultation + acte technique CCAM pour certaines ponctions et infiltrations articulaires.
Le texte conventionnel prévoit de discuter encore de deux points en commissions : 1) le périmétrage de l’APC, sujet pour lequel nous nous battons depuis des années. 2) Une majoration pour la prise en charge des personnes handicapées, point qui concerne la MPR au premier chef, mais aussi toutes les spécialités.
Par ailleurs, la révision de la CCAM se poursuit. L’étape de révision des libellés est close. La MPR sert de banc d’expérimentation pour la procédure de hiérarchisation. Les travaux devraient s’achever l’an prochain. Il y aura alors une nouvelle négociation conventionnelle, entre l’Assurance maladie et les syndicats médicaux représentatifs sur les valeurs de tarification reposant à la fois sur les taux de charge et sur la rémunération du travail médical. Des commissions vont bientôt se mettre en place pour préparer le terrain.
En parallèle, l’évolution de la situation politique risque fort de remettre sur le tapis la question du maillage territorial et la régulation des installations. Cela concernera au premier chef les médecins généralistes, mais les spécialistes auront tout intérêt à se montrer proactifs sur ce sujet sensible. Le danger d’une attitude de simple refus est de se voir imposer des mesures réglementaires sans considération des réalités du terrain. Heureusement pour la MPR, l’étude démographique que j’ai entreprise cet été, montre une assez large répartition de notre spécialité sur les départements français, même si les centres « historiques » de formation en MPR restent les mieux pourvus. C’est probablement le résultat positif de la filiarisation de l’Internat et doit nous pousser à mieux connaître nos propres ressources humaines.
Tous les évènements de cette année ont démontré l’importance d’une représentation professionnelle forte, reposant sur une large base de cotisants au SYFMER et une implication de jeunes MPR dans les actions professionnelles. Certains cadres, dont je fais partie, vieillissent et ne peuvent plus porter seuls une action syndicale durable. Les statuts du SYFMER sont souples et n’importe quel MPR motivé peut participer aux réunions qui se font presque toutes en visio-conférence. Les déplacements physiques sont devenus exceptionnels. Assister à ces réunions est la meilleure manière de comprendre les enjeux professionnels et de se former pour passer à une phase plus active. N’hésitez pas à nous contacter par mail pour en parler.
Bonne rentrée à tous.